Menu
Accueil
Retro news
Dossiers
Sondages
Liens
Partenaires
Contact
La Team
Recrutement
   
Tests
Master System
Game Gear
Megadrive
Mega CD
32X
Saturn
Dreamcast
   
Historique
Master System
Game Gear
Megadrive
Saturn
Dreamcast
   
Soluces/Tips
Master System
Game Gear
Megadrive
Saturn
Dreamcast
   
Communauté
Forum
T'chat
( connectés)
Livre d'or
 
   
 


 

Strider

CONCEPTEUR : Capcom - EDITEUR : Sega - GENRE : Action/Plate-forme
NOMBRE DE JOUEUR :
1 - ANNEE DE SORTIE : 1990

Depuis toujours, Capcom est de ces développeurs très prolifiques sur le marché de l'arcade. Beaucoup de leurs succès d'hier et d'aujourd'hui (et probablement de demain) se sont vus convertir sur les consoles du moment. Aussi, Strider ayant connu une certaine notoriété dans les salles obscures au début des années 90, il ne fût donc pas étonnant de le voir venir faire son petit tour sur la 16 bits de Sega.

Pour son Strider, Capcom a utilisé une recette très connue et donc pas très originale, mais pour un résultat toujours aussi efficace. Prenez un soupçon d'intrigue, ajoutez-y un zeste de plate-forme et surtout beaucoup (mais alors vraiment beaucoup) d'action puis mélangez le tout. Vous obtenez alors un titre qui sent bon le "dégommage" d'ennemis à n'en plus finir. Bien entendu, on peut ne pas forcément prendre du plaisir à jouer à un soft de ce type, pourtant, force est de constater que Strider dégage un je-ne-sais-quoi de folie plutôt plaisant.
Mais, commençons par le commencement, c'est quand même plus logique. L'histoire prend place en 2048, dans une contrée nommée Eurasia. Depuis quelques temps, une féroce dictature militaire avec à sa tête un certain Master dirige le pays d'une main de fer. Vous, vous êtes Hiryu, un des principaux membres de la confrérie des Striders, un groupuscule de résistants bien décidé à mettre à mal le régime tyrannique en place et rétablir la justice. Et oui, ils sont comme ça les Striders, sous leur air de gros durs par très fréquentables, ce sont des types biens dans le fond.

Pour parvenir à vos fins, vous allez vous rendre compte que le père Hiryu est bien loin d'être armé jusqu'aux dents. Alors que vos ennemis disposent de tout un arsenal à faire pâlir tous les G.I du monde (mitraillettes, canons, robots, etc.), vous n'avez en tout et pour tout qu'un sabre. "Quoi ?" me direz-vous, "une vulgaire arme blanche pour rivaliser avec des armes à feu, c'est mission impossible !!". Que nenni, le sabre d'Hiryu n'est pas un simple sabre comme les autres. Il est plutôt du genre à découper en rondelle un immense robot d'acier. Alors, on se sent déjà un peu plus en sécurité là hein ? Mais ce n'est pas tout, car en plus de ce sabre particulièrement tranchant donc, Hiryu a la possibilité tel Spiderman de s'accrocher aux parois verticales ainsi qu'au plafond, et de pouvoir progresser de la sorte. Cette technique d'avancée plutôt originale est très utile et sa mise en application (très simple au demeurant) vous sera indispensable lors de certains passages.
Le déroulement du jeu, pour sa part, est des plus classiques. Vous êtes lâchés au début d'un niveau et devez vous frayer un chemin jusqu'au boss avec lequel l'affrontement sera bien sûr inévitable. Tout au long de votre parcours, des hordes d'ennemis vous assailleront sans relâche, tant est si bien que vous n'aurez pas (ou peu) de temps mort et qu'il vous faudra par conséquent vous battre encore et encore. C'est d'ailleurs là que se situe peut-être le principal reproche que l'on puisse faire à l'encontre de Strider. L'action est parfois si concentrée sur votre personnage que l'on en vient parfois à bourriner comme un fou sans vraiment savoir sur qui et quoi l'on frappe exactement. Et dans ces conditions, il n'est pas rare de se faire toucher par un tir ennemi dont on se demande d'où il a bien pu venir. Mais rassurez-vous, ces passages un peu trop confus ne sont pas l'appanage du titre du début à la fin, et heureusement.
Mis à part ça, sachez que Strider ne se compose "que" de cinq pauvres niveaux, assez courts qui plus est . De ce fait, la durée de vie en prend un coup et ce, même si certains obstacles sur la fin se relèvent assez hardus à franchir, principalement à cause de la barre de vie relativement restreinte du héros. Cela dit, le soft compte tout de même trois niveaux différents de difficulté, et le terminer en hard s'avère être un bon challenge.

Concernant les graphismes, Strider ne s'en tire pas trop mal. Les sprites sont plutôt gros, voire même gigantesques pour certains boss : un bon point. Alors, même s'ils ne sont pas hyper détaillés, cela fait tout de même bien plaisir d'en voir de cette taille. Quant aux décors, on a droit la plupart du temps aux classiques arrière-plans de bases militaires futuristes assez tristes. Toutefois, les niveaux deux et quatre sortent du lot en proposant de très bons fonds montagneux et forêstier. Globalement donc, le titre de Capcom est plutôt agréables à œil mais l'on sent malgré tout que la Megadrive n'en est ici qu'au début de son existence et qu'elle sera capable de nous offrir beaucoup mieux par la suite.
Quant à l'animation, le bilan est plus mitigé. Ca reste positif dans l'ensemble, mais il m'est impossible de passer sous silence les quelques ralentissements que l'on remarque ici ou là. Dès que l'écran se charge un peu trop, ça commence à ramer légèrement et cela en devient vite gênant pour le joueur. Pour ce qui est des mouvements des personnages, ça reste correct même si c'est assez limité. Il est ainsi difficile de ne pas sourir devant la démarche de Hiryu qui donne plus l'impression de patiner sur de la glace (oh, un Candeloro virtuel !!) que de réellement marcher.
Côté bande-son, rien de bien transcendant à signaler. Les musiques sont sympathiques et collent plutôt bien à l'action, mais les bruitages sont en revanche beaucoup trop discrets. Les explosions, tout comme les tirs de canons, sont quasi silencieuses, et je ne parle pas du pauvre petit "cling" presque inaudible que fait le sabre de Hiryu lorsqu'il sort de son fourreau. Peut mieux faire donc.
Enfin, terminons ce test par la jouabilité qui s'avère être bonne. Le personnage se manie sans grande difficulté (un bouton pour sauter et un autre pour frapper), à l'exception des sauts. En effet, comme aux pires heures des tout premiers Castlevania, il est ici impossible de faire changer de direction Hiryu une fois que son saut est entamé. Une fâcheuse idée de la part des développeurs qui entraînent bien des désagréments et une perte de vie dans le pire des cas.

Strider est un bon jeu d'action/plate-forme. Il permet de passer un bon moment en s'y essayant, mais il est peu probable que l'on y revienne souvent après l'avoir terminé. Sa suite, sortie quelques années plus tard, fera beaucoup mieux et condamnera inévitablement ce premier opus à rester dans son ombre.

GRAPHISMES : 16/20
De gros sprites et quelques beaux décors, voilà à quoi vous attendre avec Strider.
ANIMATION : 15/20
Pas trop mal, mais trop de ralentissements viennent par moment gâcher le plaisir et gêner le joueur dans sa progression.
SON : 15/20
Musiques rythmées et assez réussies, mais bruitages trop discrets : dommage.
JOUABILITE : 16/20
Elle aurait été parfaite si les sauts ne posaient pas autant de problèmes et pouvaient être dirigés.
DUREE DE VIE : 13/20
Trop peu de niveaux (cinq) et surtout une trop faible longueur de ceux-ci rendent Strider trop simple à terminer (mmmh, ça fait beaucoup de "trop" ça !!).
NOTE GLOBALE : 85%

OULIPOP

[Poster un commentaire sur Strider]

 

Partenaires


Copyright © http://www.i-services.net