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Phantasy Star

CONCEPTEUR : Sega - EDITEUR : Sega - GENRE : RPG
NOMBRE DE JOUEUR :
1 - ANNEE DE SORTIE : 1988

Bien qu'elle ne soit pas aussi célèbre que la série des Final Fantasy de Square Soft, la saga Phantasy Star est tout de même une valeur sûre dans le domaine des RPG sur consoles. A commencer par ce tout premier épisode sorti sur Master System que tous les rôlistes en herbe se doivent d'avoir essayer au moins une fois dans leur vie.

A l'heure où je réalise ce test (septembre 2004), ce sont 13 jeux (un peu moins si l'on considère que certains sont des compilations) estampillés Phantasy Star qui ont déjà vu le jour depuis la création de la série en 1988. Une longévité qui en dit long sur l'excellence de cette saga qui devrait, à priori, continuer à s'enrichir de nouveaux épisodes dans les années à venir et ce, pour notre plus grand plaisir (ouah, la rime !!). Bien que le grand public ne ce soit en partie initié ces dernières années à l'univers de Phantasy Star qu'avec son élargissement sur des supports autres que Sega, les opus précédents n'en restent pas moins excellents et ne demandent qu'à être (re)découverts. D'ailleurs, le premier épisode développé sur la 8 bits de Sega et qui nous intéresse aujourd'hui ne déroge pas à cette règle vous allez voir.
Tout commence un beau matin de l'ère galactique 342 sur Palma, l'une des trois planètes du système solaire d'Algol (les deux autres étant Motavia et Dezolis). Vous êtes Alis, une jeune fille dont le frère Nero vient d'être battu à mort sous les yeux par les hommes de main d'un certain Lassic, tyran de premier ordre. La raison de ce passage à tabac s'explique par le fait que Nero a tenté de s'opposer aux vils agissements de Lassic. Dans un dernier souffle, il vous confie le soin de mettre un terme au règne de ce triste personnage et vous conseille pour cela de retrouver un puissant guerrier appelé Odin qui pourra certainement vous apporter son aide.
D'accord, le scénario ne fait pas preuve d'une originalité débordante au premier abord, mais il connaîtra tout de même quelques rebondissements sympathiques au fil de son avancée afin notamment, que vous ne vous endormiez pas et que vous restiez concentré sur votre objectif, à savoir tuer cet enc### de Lassic.

Le jeu débute donc tout de suite après ces événements relatés dans une courte introduction en images fixes. Vous vous trouvez dans le village de Camineet et devez donc partir dans un premier temps à la recherche du fameux Odin. Les habitués des jeux de rôles ne seront pas dépaysés puisque l'on retrouve de suite les célèbres boutiques vendants armes, armures et objets en tout genres, indispensables pour progresser dans l'aventure. Les habitants sont bien entendu de la partie également pour fournir les informations propres à l'avancement de l'intrigue. Si la présence de ces éléments est logique pour un RPG, on est tout de même agréablement surpris par leur cohérence. Il convient de rappeler que Phantasy Star date de 1988 et qu'à cette époque, les jeux de rôles étaient loin de posséder des univers aussi aboutis qu'aujourd'hui par exemple. On peut donc affirmer sans se tromper que le titre de Sega, du point de vue de la richesse de son environnement, était vraiment en avance sur son temps au moment de sa sortie. Il est possible, via un vaisseau spatial accessible par l'intermédiaire des aéroports, de se déplacer sur les trois planètes que compte Algol, ces dernières possèdent chacune leur écosystème propre (prairie verdoyante pour Palma, désert pour Motavia et glace pour Dezolis) et comptent plusieurs villes, de nouveaux personnages se joignent à l'aventure au fil de l'avancée dans le jeu, beaucoup d'armes, d'armures et d'objets différents peuvent être acquéris pour augmenter ses statistiques d'attaque et de défense, etc. Bref, l'univers de science-fiction développé dans Phantasy Star est très attachant et absorbe en quelques minutes celui qui s'y est plongé.
Le soft comporte également un bon nombre de donjons qui risquent fort de vous rendre complètement fou. En effet, ils sont d'une difficulté ahurissante d'une part parce qu'ils renferment pas mal de monstres bien balèzes à éliminer, mais surtout parce qu'il sont d'une complexité à toute épreuve. Mis à part leur couleur, ils sont tous identiques visuellement et ne comportent aucun point de repère. En fait, on a l'impression de ne faire que déambuler dans de sombres couloirs. De plus, le jeu ne proposant aucune carte des lieux, il est très facile de se perdre complètement dans ce dédales de pierres. La seule solution (mais pas la plus pratique, je vous l'accorde) consiste à prendre une feuille et un crayon afin de faire ses plans soi-même, et oui !! Ceci nous amène à nous questionner sur la durée de vie de Phantasy Star. Et bien, elle se relève plus que bonne puisque le jeu est assez difficile. Si donc les donjons s'avèrent être la première complication du titre (lorsque vous tournerez en rond pendant des heures dans un endroit de plus de vingt étages, vous comprendrez de quoi je parle, oui monsieur), la puissance de certains ennemis, la dure acquisition des points d'expérience ainsi que la recherche d'indices auprès de la population notamment y sont aussi pour quelque chose. Phantasy Star aurait tout de même gagné à être un peu plus facile, beaucoup de joueurs n'ont certainement jamais vu la fin, et ne la verront jamais.
Graphiquement, c'est une belle réussite, les developpeurs ont sur exploiter parfaitement les capacités de la Master System, surtout dans les phases de combats. Là, on se retrouve face à des ennemis au design réussi, à la taille plutôt importante et le tout dans des décors variés (montagnes, plage, désert, forêts, etc.) et très fins. Le reste du temps, lors des phases d'explorations pour être plus précis, c'est un peu plus minimaliste avec des sprites assez petits mais très colorés. Enfin, n'oublions pas de dire un mot sur l'excellente représentation en vue subjective des donjons. L'effet de 3D est très bien rendu et montre à quel point la 8 bits de Sega en avait dans le ventre mine de rien. A titre de comparaison, les trois épisodes de Final Fantasy sortis à la même époque sur NES se relèvent bien moins aboutis sur le plan graphique.

Mais l'élément essentiel dans un jeu de rôle reste les combats et leur déroulement. Il n'y a effectivement rien de plus énervant que de jouer à un RPG proposant des affrontements mous et inintéressants. Heureusement, ce n'est pas le cas dans Phantasy Star. Ici, les combats n'ont certes rien d'innovants puisqu'il s'agit de tour par tour classique, mais ils restent néanmoins assez rythmés pour éviter que le joueur ne sombre dans un état comateux. Ainsi, dès que c'est à un de vos personnages d'agir, vous pouvez au choix lui ordonner d'attaquer, de négocier avec le ou les adversaire(s), d'utiliser un objet, de lancer un sort magique ou bien de fuir. Quand on sait que ce sont parfois six ou sept ennemis qui vous tombent dessus simultanément, cela entraîne des oppositions longues, difficiles et passionnantes. Le seul bémol est dû au fait qu'il est impossible de choisir quel adversaire attaquer lorsqu'ils sont plusieurs. C'est la console qui s'en charge un peu n'importe comment il faut l'avouer, ce qui enlève une part de stratégie aux combats. Terminons cet arrêt sur les combats en précisant que les ennemis ne sont pas visibles lors des phases d'exploration et qu'ils apparaissent donc aléatoirement. Il n'est de ce fait pas possible d'éviter les mauvaises rencontres. Elles sont d'ailleurs fréquentes, rendant ainsi le rythme de fréquence des combats assez élevé. Cela plaira à coups sûrs à certains et pas à d'autres, mais c'est ainsi...
Côté jouabilité, Phantasy Star s'en sort très bien. Alis se laisse mouvoir avec la croix sans aucune difficulté et une simple pression sur le bouton A fait apparaître à l'écran les différents menus. On se retrouve devant une interface claire et simple d'utilisation à base de fenêtres déroulantes. Elles permettent de réaliser plusieurs actions différentes : connaître les statistiques de chacun de vos personnages, utiliser un objet, lancer un sort, équiper les protagonistes, interagir avec l'environnement alentour et enfin sauvegarder la partie en cours. C'est donc très pratique et intuitif, et ce n'est pas un hasard si cette interface sera repris dans les épisodes suivants.
Enfin, pour ce qui est de la bande-son, le bilan s'avère assez mitigé. D'un côté, on a des musiques d'excellentes qualités composées de mélodies qui savent être douces, inquiétantes ou rapides selon les circonstances. Et de l'autre, on a des bruitages insipides et d'une médiocrité rare. Certains, lors des coups assénés par un ennemi, sont même insupportables pour nos pauvres petites oreilles qui doivent franchement se demander pourquoi tant de haine. Le processeur sonore de la Master System n'a jamais été réputé pour son excellence, et ça s'entend. "Voilà, c'est fini" comme dirait Jean-Louis Aubert, place à la conclusion si vous le voulez bien (et même si vous ne le voulez pas, hi ! hi ! hi !).

Phantasy Star pose avec brio la première pierre d'une des plus grandes sagas du jeu de rôle. Beau, complet, difficile, doté d'un univers attachant et cohérent et avec une histoire longue et prenante, le jeu de Sega est ce qui ce fait de mieux en la matière sur Master System. Un grand RPG donc qui n'a rien perdu de son charme au fil des années.

GRAPHISMES : 18/20
Avec ses phases de combats superbes et sa 3D en vue subjective dans les donjons, Phantasy Star assure en terme de graphismes.
ANIMATION : 14/20
Cet aspect n'est pas essentiel dans un jeu de rôle mais on notera tout de même quelques mouvements bien rendus pour certains monstres.
SON : 12/20

Les très bonnes musiques n'arrivent malheureusement pas à faire oublier la médiocrité de la plupart des bruitages.

JOUABILITE : 18/20
L'interface des menus est un modèle du genre en matière de clarté et de simplicité. Ca serait le bonheur si tous les RPG pouvaient en faire autant.
DUREE DE VIE : 18/20
Des donjons labyrinthiques, des combats acharnés contre des adversaires solides et une intrigue pas toujours évidente à faire avancer, Phantasy Star reste très (trop ?) difficile.
NOTE GLOBALE : 95%

OULIPOP

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