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Castlevania Bloodlines

CONCEPTEUR : Konami - EDITEUR : Konami - GENRE : Action/Plate-forme
NOMBRE DE JOUEUR :
1 - ANNEE DE SORTIE : 1994

Depuis sa création en 1986, la série des Castlevania a sévit sur presque toutes les consoles qui ont vu le jour. Logiquement, et pour notre plus grand plaisir, la Megadrive n'a pas échappé à cette saga culte. Alors, armes-vous de votre pieu préféré ainsi que de vos gousses d'ails et en route pour la chasse aux vampires.

En effet, rares sont les machines qui n'ont pas eu l'immense privilège d'accueillir au minimum un opus du titre de Konami, le nombre étant assez conséquent. C'est d'ailleurs pourquoi une rapide rétrospective s'impose, non ?
Tout a commencé en 1986 donc avec le sympathique Vampire Killer sur l'un des premiers ordinateurs familiaux : le MSX2. Mais, c'est toutefois sur NES que Castlevania va vraiment acquérir ses lettres de noblesse avec les sorties successives de trois épisodes d'excellentes factures que sont Castlevania (1987), Castlevania II Simon's Quest (1988) et Castlevania III Dracula's Curse (1989). Suivront deux séquelles sur Game Boy en 1990 et 1991 (The Castlevania Adventure et Castlevania II Belmont's Revenge) et une sur Super NES aussi en 1991 (Super Castlevania IV). Konami va cependant faire quelques infidélités à Nintendo à partir 1993 en sortant tout d'abord Akumajou Dracula X Rondo of Blood sur PC Engine puis Akumajou Dracula sur Sharp X68000 (adapté sur Playstation en 2001 sous le titre de Castlevania Chronicles). Le retour chez Nintendo aura lieu dès 1995 avec Castlevania Vampire's Kiss sur Super NES, suivi de Castlevania Legends sur Game Boy en 1998 puis de Castlevania 64 et de Castlevania Legacy of Darkness sur Nintendo 64 tous deux en 1999. Entre-temps toutefois (1997), Konami réalisera tout de même Castlevania Symphony of Night sur Playstation. Par la suite, ce sera au tour de la Game Boy Advance de recevoir la série avec les sorties de Castlevania Circle of Moon (2001), Castlevania Harmony of Dissonance (2002) et Castlevania Aria of Sorrow (2003). Début 2004, la Playstation 2 accueille le dernier épisode en date à savoir Castlevania Lament of Innocence.
Comme vous pouvez le voir, le parcours de la saga n'est pas de tout repos bien au contraire. Mais quant est-il des plate-formes Sega me direz-vous ? Et bien, le premier jeu à voir le jour n'est autre que Castlevania Bloodlines sur Megadrive (aussi connu sous le nom de Castlevania The New Generation) suivi en 1998 de l'adaptation sur Saturn de Castlevania Symphony of Night. C'est tout ? Ben oui, seulement deux titres de cette fantastique série ont squatté les machines du hérisson bleu. Nous aurions pût avoir un troisième soft courant 2000 sur Dreamcast avec Castlevania Resurrection, mais il fût hélas annulé par Konami pour diverses raisons.

Bien, maintenant que vous êtes incollables sur l'histoire des Castlevania, revenons à nos moutons avec ce fameux Bloodlines.
Nous sommes en 1917 et voilà déjà trois longues années que la Première Guerre mondiale ravage l'Europe. Sur les ordres de stupides généraux (arf, c'est un pléonasme ça !!), les grandes batailles s'enchaînent les unes après les autres en faisant des milliers de victimes à chaque fois, et sans qu'aucun des deux camps réussissent à prendre un avantage. C'est dans ce contexte particulièrement tragique qu'une femme vampire nommée Elizabeth Bartley décide de faire revenir à la vie le prince des ténèbres en personne : Dracula. Pour cela, elle doit parcourir le Vieux Continent et faire appel à toutes les âmes damnées de la Grande Guerre afin de les regrouper en une puissante armée. Alors et seulement alors, Dracula pourra renaître de ses cendres. Mais, manque de chance pour elle, John Morris et Eric Lecarde, deux jeunes chasseurs de vampires ne sont pas dupes de sont manège et sont bien décidés à la poursuivre pour éviter qu'elle ne parvienne à ses fins. Bref, Bram Stoker peut dormir sur ses deux oreilles, son personnage ne risque pas de tomber aux oubliettes. Petite parenthèse, Bram Stoker est l'homme qui créa Dracula en 1897 avec le livre éponyme dont je vous conseille la lecture si ce n'est déjà fait car c'est un authentique chef-d'œuvre.
Le premier point fort de Castlevania Bloodlines est sans conteste la bande-son. Les musiques y sont en effet fabuleuses et rivalisent selon moi sans problème avec celles de Streets of Rage. Non pas en matière de style bien entendu (la techno en 1917, ça le ferait pas trop !!) mais plutôt en ce qui concerne la qualité des compositions. On a droit ici à des mélodies très travaillées, qui s'immiscent parfaitement dans l'univers gothique du jeu et dont les airs trottent rapidement dans la tête du joueur. Les orgues de barbarie sont omniprésents tout au long du soft et rendent justice au fantastique monde vampirique. Concernant les bruitages, c'est plus classique même si cela reste bien au-dessus de la moyenne des autres productions Megadrive. Dommage toutefois que quelques voix digitalisées ne viennent pas de temps à autre se faire entendre.
Le second point fort du titre de Konami est l'animation. Pas celle concernant la décomposition des mouvements des différents personnages puisque ceux-ci n'ont rien d'exceptionnels (ils sont tout juste crédibles, ni plus ni moins) mais plutôt celle qui est en rapport avec le scrolling. Castlevania Bloodlines regorge d'effets spéciaux comme on en a rarement vu sur Megadrive. Effets de transparence, reflets, zooms, rotations : c'est assez bluffant il faut bien l'avouer. A titre d'exemple, le passage au cours du troisième niveau dans lequel le joueur doit gravir une tour qui tangue de droite à gauche est stupéfiant. Et c'est ainsi tout au long du jeu, les différents effets sont disséminés ça et là au gré du parcours et ce, sans la moindre ombre d'un léger ralentissement. Konami a su pousser la 16 bits de Sega loin dans ses derniers retranchements et le résultat force vraiment le respect.

Pour le gameplay, celui qui a déjà joué à un épisode 2D de Castlevania retrouvera ses marques très vite. En plus de posséder une arme principale upgradable trois fois (une fouet pour John et une lance pour Eric), le héros a toujours à sa disposition une des trois armes spéciales au choix : une hache, un boomerang ou une fiole d'eau bénite. Il est tout de même important de savoir que ces armes spéciales peuvent être alternées en cours de jeu en ramassant l'item correspondant, qu'elles ne sont pas en quantité infinie (il faut récolter des cristaux pour pouvoir en bénéficier) et qu'elles ne s'utilisent pas de la même façon. Si la hache est idéale pour les ennemis situés en hauteur, le boomerang est quant à lui destiné aux adversaires venant de face tandis que la fiole d'eau bénite s'avère efficace pour ceux se trouvant en dessous. Au joueur alors d'être en possession de l'arme spéciale adéquate au moment opportun.
Cependant, il existe une différence majeure dans ce Castlevania Bloodlines d'avec les épisodes précédents. Désormais en effet, deux personnages sont jouables. De fait, le jeu ne s'appréhende pas du tout de la même manière en fonction du protagoniste choisit. Armé de son fouet, John peut ainsi s'accrocher aux parois horizontales et franchir des précipices tel un Indiana Jones des grands jours. Quant à Eric, équipé de sa lance, il peut prendre appui sur elle et réaliser un super saut à la verticale dans le but d'atteindre des endroits hauts perchés. Ces différences font que le joueur ne réagira pas de la même façon face aux divers obstacles du jeu compte tenu du héros qu'il incarnera. D'autant plus que, cerise sur le gâteau, certains passages du soft seront différents selon le personnage choisit ce qui motive vraiment pour s'essayer avec les deux chasseurs de vampires. Ceci a notamment pour but d'augmenter légèrement la durée de vie du titre qui, hélas, n'est pas forcément son point fort. Non pas que la difficulté soit mal dosée bien au contraire (le jeu n'est ni trop simple ni trop dur), mais plutôt à cause du faible nombre de niveaux. Ils ne sont que six, certes variés (on visite entre autre les ruines d'Atlantis en Grèce, la Tour de Pise en Italie et même le Château de Versailles), mais cela s'avère être une quantité bien trop insuffisante pour les joueurs passionnés que nous sommes. Un total de dix par exemple aurait été parfait, non ? Tant pis pour nous...

Graphiquement, on reconnaît d'emblée la "patte" Castlevania avec des sprites plutôt petits, des boss de fin de niveau gigantesques et particulièrement impressionnants, un bestiaire typiquement horrifique (zombies, squelettes, chauve-souris, chevaliers en armure, etc.), les fameux escaliers suspendus dans le vide et des décors gothiques à souhait. On appréciera particulièrement les menus détails qui parsèment le titre ici et là et qui renforcent l'ambiance fantastique du jeu comme des gouttes de sang qui suintent des murs, des mouches qui rôdent autour de la chair en putréfaction des zombies ou encore des squelettes affublés d'un casque comme pour rappeler à quelle période tragique de l'Histoire se déroule le soft. Visuellement c'est donc assez bon sans pour autant rivaliser avec les meilleurs jeux de la Megadrive dans ce domaine.
Pour finir, parlons de la maniabilité. Comme dans quasiment la totalité des jeux de la série, elle s'avère être un peu trop rigide. D'une part, il est impossible de changer de direction en l'air une fois un saut entamé (et ça, c'est très énervant) et d'autre part, le personnage met parfois un peu de temps à réagir au injonction du joueur. Ceci dit, ça reste tout à fait jouable, faut quand même pas déconner, hein... quand même... non mais oh !!

Ce Castlevania Bloodlines n'est peut-être pas l'opus le plus célèbre de la saga, mais il a le mérite d'innover en transposant l'action dans un nouveau contexte et en proposant pour la première fois deux personnages jouables. C'est toujours un plaisir de jouer à un épisode de Castlevania et celui-ci ne déroge pas à cette règle. C'est donc un soft à (re)découvrir d'autant plus que c'est le seul sur Megadrive, les musiques sont extraordinaires et les effets spéciaux carrément grandioses.

GRAPHISMES : 16/20
Quelques beaux décors et des boss pas mal du tout, mais des sprites peut-être un peu trop petits et certains fonds un peu vides.
ANIMATION : 18/20
Comme précisé dans le texte principal, l'animation est particulièrement réussie avec des effets spéciaux parfaitement réalisés.
SON : 19/20
Grandiose tout simplement. Les compositions musicales sont toutes plus magnifiques les unes que les autres, c'est du grand art.
JOUABILITE : 16/20
Elle est assez bonne et facile d'accès même si l'on regrette la gestion des sauts pas forcément terrible.
DUREE DE VIE : 14/20
Dommage qu'il n'y ai que six niveaux, l'aventure aurait largement mérité d'être un peu plus longue.
NOTE GLOBALE : 93%

OULIPOP

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