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F355 Challenge

CONCEPTEUR : Sega - EDITEUR : Acclaim - GENRE : Course
NOMBRE DE JOUEURS :
1/2 - ANNEE DE SORTIE : 2000

Ah, la Ferrari F355 : plus qu'une voiture de luxe, c'est une véritable mythe dans le cœur des aficionados de l'automobile. Qui n'a jamais rêvé un jour de se mettre au volant d'une de ces merveilles ? Alors, quand Yu Suzuki, le papa de Shenmue et de Virtua Fighter, nous propose de s'y essayer virtuellement en créant une simulation au réalisme saisissant, on ne peut imaginer rater une si belle occasion.

C'est sûr qu'en matière de réalisme, F355 Challenge se pose là !! Autant mettre les points sur les i tout de suite, passez votre chemin si vous recherchez un jeu de course à la conduite aisée ou bien carrément orientée arcade, le titre de Sega n'est pas fait pour vous. Jamais, ô grand jamais dans ma vie de joueur, je n'avais été confronté à une simulation aussi pointue et ce, à tous les niveaux. Le comportement de la Ferrari est si proche de la réalité que forcément, la moindre petite erreur ne pardonne pas. Si vous vous écartez ne serait-ce que d'un mètre de la trajectoire idéale à l'approche d'un virage, c'est foutu : vous irez directement faire mumuse dans l'herbe. Dans F355 Challenge, il faut prendre le temps d'étudier une à une les différentes courbes d'un circuit, histoire de savoir un tantinet comment les appréhender lors d'une course, sinon (je sais, je me répète mais je connais tellement la chanson !!) c'est vas-y que je me tape le mur ici ou que je visite le bac à sable là.
Heureusement, nous ne sommes pas lâchés comme ça dans la nature car le jeu propose deux types d'aides à la conduite. La première se présente sous la forme de quatre petits boutons (sélectionnables ou non dans les options et pendant une course) qui possèdent chacun leur fonction propre. Ainsi, selon celui qui est activé, l'ordinateur assistera le joueur au freinage ou encore à la tenue de route. Très pratiques, ils s'avèrent indispensables lorsque l'on débute. La seconde aide est tout simplement le mode "training" dans lequel une ligne rouge dessinée sur le sol fait office de guide tout au long du parcours et permet de ce fait d'avoir une idée de la trajectoire parfaite d'un circuit.
Pourtant, malgré ses aides bien appréciables, F355 Challenge n'en demeure pas moins extrêmement difficile à dompter. Non pas que la maniabilité soit mauvaise (au contraire, elle est excellente), mais tout simplement parce que le réalisme porté à son paroxysme est à ce prix. Aussi, il convient au joueur de se montrer patient avant d'enfin commencer à prendre du plaisir en conduisant la belle italienne. En effet, après sept ou huit heures de jeu, on se sent déjà un peu plus à l'aise et on se surprend à tenter des "intérieurs" ou encore des pointes de vitesse affolantes. Les courses deviennent alors d'une intensité rarement vue dans un jeu de ce type et on "prend son pied", croyez-moi.

Du côté des modes de jeu, F355 Challenge est très complet et propose une bonne panoplie de choix : le mode arcade avec ses sempiternels "check-points" à passer avant la fin du compteur, le mode championship qui, comme son nom l'indique, est une compétition de type championnat, le mode single play qui permet de faire un course simple et enfin le mode versus play qui offre la possibilité de jouer contre un adversaire humain. Concernant ce dernier mode, il est important de souligner que le jeu ne subit aucune perte graphique ou d'animation (un très bon point) mais qu'il est toutefois dommage que les autres concurrents dirigés par l'ordinateur soient absents. Les joueurs restent désespérément seuls sur la piste et si par malheur leur maîtrise du soft n'est pas plus ou moins identique entre eux, le risque de ne pas se croiser souvent est alors élevé.
On remarque également la présence d'un mode car settings qui permet de régler un certain nombre de paramètres sur sa Ferrari. Des suspensions aux ailerons, pratiquement tout est configurable (n'étant pas un expert dans ce domaine, je préfère ne pas m'étendre sur le sujet...). Enfin, le mode driving data qui en plus d'abriter en son sein les différents records de chaque circuits, compte un outil d'analyse de trajectoires très pratique mais pas forcément aisé d'accès pour les néophytes.
Pour ce qui est des circuits, sachez qu'ils sont au nombre de six (Motegi, Suzuka Short, Monza, Sugo, Suzuka et Long-Beach). Certes, ce chiffre peut vous paraître petit mais rassurez-vous, au fil de vos différentes victoires, cinq nouveaux circuits seront déblocables par la suite : Atlanta, Nürburgring, Lacuna-Seca, Sepang et Fiorano. Si Motegi et Atlanta sont de forme ovale (favorisant ainsi les pointes de vitesse), les autres possèdent en revanche des virages ou bien des chicanes terriblement dangereuses et qui mettront à coup sûr vos nerfs à rudes épreuves.
Mis à part ça, signalons tout de même (même si ça peut sembler évident à la lecture du titre du jeu) que la Ferrari F355 est l'unique voiture disponible dans le jeu. Si cela peut passer pour un gros défauts aux yeux de certains, pour ma part je préfère nettement me dire que les développeurs ont ainsi pu concentrer leurs efforts sur un seul modèle et ainsi obtenir un résultat quasi parfait (que ce soit dans la représentation graphique comme dans le comportement).
Une seule vue est également sélectionnable, celle qui bien sûr est la plus proche de la réalité, à savoir la vue cockpit. Bien que cela s'avère être assez déroutant lors des premières courses, on s'en accommode parfaitement par la suite. Et au final, il devient évident que ce choix a été le bon de la part de l'AM2.

Maintenant, abordons la partie technique du soft. Les graphismes tout d'abord, qui sont sublimes et n'ont rien à envier à la borne d'arcade. Les textures des différents décors sont très fines : l'asphalte, l'herbe, les gradins, etc, tout est nickel. Idem concernant la F355 qui se révèle être modélisée à la perfection (toutefois, rappelez-vous que la seule vue jouable du titre étant celle au volant, vous ne pourrez admirer votre bolide que via les ralentis qui ponctuent les courses). Et que dire des différents ciels qui sont (n'ayons pas peur des mots !!) tout bonnement extraordinaires. Le procédé utilisé pour les créer (nommé "magic weather" et aussi présent dans Shenmue) a fonctionné à merveille et le résultat se voit. En soirée, par beau temps ou par mauvaises conditions météorologiques, on coure sous tous les types de ciels possible et croyez-moi, il suffit de lever réellement la tête pour trouver mieux.
L'animation, quant à elle, est plutôt bonne mais laisse un peu le joueur sur sa faim malgré tout. En effet, si aucun ralentissement ne vient troubler les courses (seul comme à deux), on reste peut-être un peu déçu par l'impression de vitesse générale des Ferrari lorsqu'elle sont lancées à plein régime. Certes, ça reste tout à fait correct mais un peu plus de "patate" (à la manière du soft d'Infogrames "Les 24 Heures du Mans") aurait été le bienvenue.
En ce qui concerne le son, deux choses sont à distinguer. Les bruitages en premier lieu et plus particulièrement celui du moteur qui sont excellents. La musique ensuite, qui n'est hélas pas tout à fait à la hauteur. On a droit pendant les courses à une sorte de hard rock des plus primaires avec un type qui hurle comme un malade en guise de chanteur. Bref, c'est pas terrible et le joueur s'en rendra vite compte et la coupera vite fait pour ne laisser que le doux bruit du moteur qui rugit.
La jouabilité, comme rapidement mentionné plus haut, est de très bonne facture et l'intérêt du jeu dans son ensemble est relativement élevé. Apprendre à maîtriser son véhicule puis tenter de remporter des courses demandent énormément de patience, et le pad n'est ainsi pas près d'être lâché. Sans oublier le mode deux joueurs qui permet de bien s'éclater entre potes.

F355 Challenge est sans conteste la meilleure simulation disponible sur Dreamcast. D'une beauté affolante (Aaarrgghhh, matez-moi ce ciel !!) et d'un réalisme poussé à l'extrême, le soft de Yu Suzuki et de son AM2 s'avère être un véritable petit bijou. Si les premières parties se révèlent très difficiles, il convient de s'armer de patience et de persévérer afin d'améliorer son niveau et ainsi prendre part à un plaisir de conduite unique en son genre.

GRAPHISMES : 18/20
Le plus beau jeu de course de la Dreamcast sans aucun doute. Mention spéciale pour les textures du ciel tout simplement extraordinaires.
ANIMATION : 17/20
Même lorsque plusieurs voitures sont ensembles à l'écran, il n'y a aucun ralentissement. En revanche, en peu plus de pêche aurait été la bienvenue.
SON : 16/20
Autant le bruit du moteur est convaincant, autant les musiques sont insupportables. Une seule chose à faire : les couper pendant les courses.
JOUABILITE : 17/20
Bien que ultra difficile à maitrîser, les Ferrari n'en sont pas moins très maniable et l'impression d'en conduire en vrai plus que présente.
DUREE DE VIE : 18/20
Les fans de simulation pointue en auront pour des heures et des heures de plaisir. La gomme n'a pas fini de chauffer !!
NOTE GLOBALE : 94%

OULIPOP

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